Le FIGUIER dans l’Essor

Le FIGUIER dans l’Essor

Le Figuier des Engoulevents de Jean Ducreux

Jacques PLAINE le 11 mai 2024


Haut fonctionnaire sorti de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), Constantin Cafarrosse est le numéro deux de la préfecture du Gard.

Réputé pour s’opposer à toutes compromissions, pots de vin, bakchichs et dessous de table – on dit même qu’il aurait refusé une valise de gros billets visant à favoriser l’implantation d’un supermarché sur le territoire d’une sous-préfecture – il est surnommé « L’Incorruptible » ou « Robespierre », ou les deux à la fois.

Mais si sous les ors de la République, il est ce haut fonctionnaire respecté et salué avec déférence dans les salons, chez lui il n’est que la cinquième roue du carrosse.

La culotte, c’est sa femme qui la porte. On peut même avancer que devant cette tigresse teigneuse, il n’est qu’une virgule dans les Misérables tout juste bonne à soigner son bonsaï.

Le romancier Jean Ducreux présent à Saint-Etienne le 16 mai

Un joli petit bonsaï ramené des collines de son enfance, vieux de vingt ans et resté depuis toujours un peu, beaucoup, passionnément son doudou.

©DR – Jean Ducreux – Le Figuier des Engoulevents – 17 euros.

Et puis un jour, un jour comme pas tous les jours, voilà notre homme convoqué chez le notaire – à trois heures et demie de route de sa tanière – et pour quoi faire ? Assister à l’ouverture du testament.

Le testament de papa. Un papa auquel il n’a pas adressé la parole depuis l’année de la « grande rixe ».

Arrivé au village de ses vertes années – entre Corbières et Pyrénées et avant son rendez-vous chez le fameux notaire – le voilà nez à nez avec le pire et le meilleur : son ennemi de toujours qui se dit acquéreur à n’importe quel prix des « Engoulevents »? maison de son enfance d’abord? et aussi d’une infirme en chaise roulante.

Une gente dame qui à sa vue se met gaillardement à marcher. Sa béquille sur l’épaule.

Et puis à l’heure tant attendue chez le notaire, mauvaise nouvelle : « nous allons devoir surseoir à la lecture du testament…tous les intéressés ne sont pas présents aujourd’hui ».

« Mais Maître, je suis le fils unique ! ».

Bonsaï de bonsaï, voilà une nouvelle branche sur l’arbre généalogique de Constantin. Une sale petite branche qui va faire une ombre de trop du côté des Engoulevents.

Le romancier Jean Ducreux sur RCF Saint-Etienne

Jeudi 16 mai à 17 heures et à l’Amicale laïque de Bizillon, enregistrement public sur RCF Saint-Etienne de l’émission « A plus d’un titre »  avec Jean Ducreux.

Publication originelle : https://mesinfos.fr/auvergne-rhone-alpes/notre-conseil-lecture-le-figuier-des-engoulevents-de-jean-ducreux-198505.html

Sélyre en février

Sélyre en février

Jean Ducreux a été reçu à la Sélyre Bellecour, rue Saint-François-de-Sales, le 1er février et a répondu aux questions de Jean Étévenaux sur son dernier roman, LE FIGUIER DES ENGOULEVENTS, face à un auditoire attentif d’une trentaine de personnes. C’est un réel plaisir de se rendre à la Sélyre, un club littéraire où les livres sont lus et finement analysés.

Le Moineau 2024

Le Moineau 2024

Suite à la rupture des trois contrats avec les Éditions Héraclite, le Moineau renaît de ses cendres aux Éditions VIERBÆREL, une société en création. De même, le site http://www.vierbaerel.com est en construction. La série d’illustrations met l’accent sur son personnage principal.

Pharaon 2024

Pharaon 2024

Répondant à une demande populaire tenace, LE PHARAON DE LA SORBONNE connaît une réédition, avec une illustration plus en rapport avec son contenu. Le texte n’a pas grandement changé, inutile de vous ruer si vous l’avez déjà.

Numa m’a dit…

Numa m’a dit…

Le très grand Numa Sadoul, pour qui j’ai un respect énorme, me lit régulièrement. Voici ce qu’il pense du FIGUIER DES ENGOULEVENTS.

« Voici un nouveau roman de Jean-Guy Ducreux qui est à mon sens le plus « personnel » de l’auteur : il publiait jusqu’ici des romans policiers ou de fiction historique dont le ressort était d’abord l’aventure et ensuite l’humour. Ici, c’est une initiation à la vie qu’il nous livre, la peinture d’un petit citadin coincé que la découverte de la campagne et de l’authenticité métamorphose en héros. Il y a bien sûr un peu d’action vaguement policière, des énigmes et mystères disséminés au fil des pages, et il y a aussi une bonne dose de second degré, mais l’essentiel est dans la mutation de ce fonctionnaire encore chrysalide qui n’attendait que la métamorphose grâce à sa soif d’amour et sa rencontre avec des êtres formidables, et aussi à sa respiration dans une nature pyrénéenne flamboyante (on quitte ainsi la région lyonnaise qui était au cœur des précédents romans de l’auteur). La bonne humeur triomphera des adversités sombres, la tendresse humaine fera couler son lait vivifiant, bien sûr au prix de quelques mésaventures et d’un vrai drame ; et le talent de conteur et de créateur d’ambiances de M. Ducreux m’aura une fois encore conquis. »